Aaron Copland : podcasts et actualités

Aaron Copland

Compositeur, chef d’orchestre, pianiste et pédagogue américain (Brooklyn, 1900 – New-York, 1990)
Aaron Copland est le chef de file de l’école américaniste (avec Charles Ives et Virgil Thomson, notamment), qui ouvre la voie à l'affranchissement progressif des compositeurs américains face à l'influence européenne.
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Crédit photo : Aaron Copland © Getty - Cleland Rimmer
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Aaron Copland Compositeur, chef d’orchestre, pianiste et pédagogue américain (Brooklyn, 1900 – New-York, 1990)

Les premiers contacts d’Aaron Copland avec la musique se font lors des cérémonies et mariages juifs : la présence de cette musique se retrouvera d’ailleurs dans plusieurs de ses œuvres. C’est en 1915 que naît réellement sa vocation de compositeur alors qu’il assiste à un concert du pianiste Ignacy Paderewski. Le jeune Copland fera ses armes avec Rubin Goldmark qui lui enseigne l’harmonie, la théorie et la composition. De 1921 à 1924, il séjourne à Paris et suit les cours de composition et d’harmonie de Nadia Boulanger avant de s’installer à New-York où il exercera de nombreuses activités musicales ; compositeur, conférencier, pianiste…

La musique d’Aaron Copland est fortement imprégnée du folklore américain. Soucieux de la place de la musique dans la société, il multiplie les références à son pays dans ses œuvres dès les années 1930, afin de rendre sa musique plus accessible : elles sont d’abord musicales - chansons de cow-boys dans « Billy the Kid » ou ballades populaires dans « John Henry » - puis extra-musicales avec l’évocation de grands espaces dans « Appalachian Spring », ou du mode de vie des pionniers américains dans « Fanfare for the Common Man ». Les ballets d’Aaron Copland remportent un succès tel qu’ils feront de lui un multimillionnaire à sa mort en 1990.

Contrairement à ses prédécesseurs, Aaron Copland a trouvé le moyen d’idéaliser les airs populaires américains dans leur expression propre, à l’opposé de la génération précédente qui les avait inscrits dans les formes européennes. Cette capacité de Copland à produire une musique simple sans jamais succomber au simplisme, moderne sans jamais sombrer dans l’indicible, permet de comprendre pourquoi ce compositeur a toujours bénéficié d’une juste reconnaissance aux États-Unis mais aussi, de manière croissante, en Europe.

Aaron Copland en 6 dates :

  • 1921 : arrive à Paris pour suivre les cours de Nadia Boulanger
  • 1928 : fonde avec Roger Sessions les Copland-Sessions Concerts destinés à promouvoir la musique moderne américaine
  • 1935 : premiers cours donnés à l’Université d’Harvard
  • 1937 : fait la connaissance de Leonard Bernstein avec qui il lie une profonde amitié
  • 1958 : dirige pour la première fois le New-York Philharmonic Orchestra
  • 1986 : reçoit la médaille d’or de musique de l’American Academy of Arts and Letters

Aaron Copland en 5 œuvres :

  • 1926 : Concerto pour piano et orchestre
  • 1936 : El Salon Mexico pour orchestre
  • 1938 : Billy the Kid, ballet
  • 1942 : Lincoln Portrait pour récitant et orchestre
  • 1943-1944 : Appalachian Spring, pour 13 instruments

Biographie de la Documentation de Radio France

Crédit photo : Aaron Copland © Getty - Cleland Rimmer