Miriam Makeba
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A peine née, Miriam Makeba, Zenzile de son nom de naissance, se retrouve en prison avec sa mère qui avait vendu de l’alcool : activité interdite pour les noirs en Afrique du Sud. Quand elle a 6 ans, elle perd son père. Elle va vivre chez sa grand-mère maternelle pendant que sa mère travaille. Quand l’ Apartheid est instauré, elle a 16 ans. Les arrestations, les violences, l’impossibilité d’étudier ou de travailler normalement et même de se déplacer font partie de son quotidien. Juste avant d’être sauvée par la musique, elle se marie avec un homme violent qui la quitte au bout de 2 ans. Ensemble ils ont une fille, Bongi. À 20 ans, elle travaille comme domestique puis laveuse de taxis, et vit seule avec sa fille et sa mère. C’est alors qu’elle commence à chanter professionnellement avec le groupe Cuban Brothers puis devient choriste du groupe Manhattan Brothers, en 1952, qui lui donne son nom de scène, Miriam. Si elle devient très rapidement une vedette, elle se sert de son nouveau métier pour dénoncer l' apartheid et les conditions de vie misérables du prolétariat noir. En 1956 , elle écrit son plus grand succès, la chanson Pata Pata, avec laquelle elle fait le tour du monde et qui sera repris par de nombreux chanteurs et chanteuses à l'international.
Mais elle est surtout contrainte à un exil qui durera plus de 30 ans, en raison de son apparition dans le film anti-apartheid Come Back, Africa du cinéaste américain Lionel Rogosin. Ses disques sont retirés de la vente en Afrique du Sud. Lorsque sa mère meurt en 1960, elle ne peut assister à ses obsèques, du fait de son interdiction de séjour dans son pays. Elle parcourt le monde et multiplie les succès musicaux. Elle devient surtout une des voix contre l' apartheid et pour la fierté du continent africain. Elle rentre en Afrique du Sud en 1990 avec un passeport français à la libération de Nelson Mandela. Elle chante en zoulou, en xhosa, en tswana, en swahili, en portugais et en arabe. Ses mélodies chantent la tolérance et la paix. Aux États-Unis elle s'engage avec le mouvement des droits civiques contre la ségrégation raciale, et devient un des symboles de la lutte anti-apartheid.
En 1966, Miriam Makeba reçoit un Grammy Award pour son disque An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba et devient la première Sud-Africaine à obtenir cette récompense. Son mariage en 1969 avec le militant des droits civils afro-américain Stokely Carmichael, chef des Black Panthers, lui cause des ennuis aux États-Unis. Elle s'exile à nouveau et s'installe en Guinée.
En 1987 Miriam Makeba rencontre un succès grâce à sa collaboration avec Paul Simon dans l'album Graceland. Peu après, elle publie son autobiographie Makeba: My Story. Son retour Afrique se ponctuera d’une implication dans de nombreuses œuvres dont la lutte contre les enfants soldats et le sida et elle ouvre un centre venant en aide au jeunes orphelines. Elle publie en 2004 sa seconde biographie marquant la fin de sa carrière musicale, mais elle remonte sur scène pour quelques derniers concerts, dont son dernier en soutien à Roberto Saviano, auteur dénonçant l'emprise de la mafia en Italie, pendant lequel Miriam Makeba meurt suite à un malaise sur scène.