Jean-Sébastien Bach
Les immanquables : Jean-Sébastien Bach
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- Bach compose la Cantate nuptiale BWV 195 « La lumière doit toujours se lever pour le juste » (restée incomplète) à l’extrême fin de sa vie (Leipzig, 1748-1749), à partir de différents morceaux musicaux dont la composition pourrait remonter à la fin des années 1720.17 mars • 21 min
- Jouer Bach au piano moderne reste un défi ! “Je crois que la musique de Bach exige une interprétation inspirée par la voix”, affirme la pianiste Edna Stern. Chanter les lignes mélodiques, voilà peut-être une voie pour percer le mystère de ce génie. Une énigme résolue par Edna Stern ?15 mars • 1h 58
- A travers ses concerts et sa belle discographie, Claire-Marie Le Guay a su imposer sa musicalité, son élégance, et la profondeur de ses interprétations de Bach à Thierry Escaich, en passant par Liszt ou Mozart15 mars • 1h 22
- L'Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la baguette de Kristiina Poska, créé "Confluere" de Justė Janulytė. Bach sera à l’honneur avec la "Partita pour violon seul n°2" et "Collage sur B-A-C-H" d’Arvo Pärt, pour finir sur une touche Mozartienne avec sa "Symphonie n°40".13 mars • 2h 08
- Grand interprète de Bach, le pianiste et chef András Schiff souligne la liberté accordée par cet auteur qui ne donne que très peu d’indications de tempo, de dynamique ou d’ornementation dans ses partitions. Aujourd’hui : Bach, Dvořák, Dohnányi…13 mars • 58 min
- C'est après avoir entendu une suite pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach qu'Henri Demarquette a choisi son instrument. Six Suites, qu’il enregistre pour la première fois en 2002. Vingt ans plus tard, le violoncelliste renoue avec sa passion première en lui consacrant un nouveau disque.12 mars • 28 min
- C'est après avoir entendu une suite pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach qu'Henri Demarquette a choisi son instrument. Six Suites, qu’il enregistre pour la première fois en 2002. Vingt ans plus tard, le violoncelliste renoue avec sa passion première en lui consacrant un nouveau disque.12 mars • 2h 04
- Bach reprend la musique d’une cantate de Noël (1728) qu’il parodie avec de nouvelles paroles à l’occasion d’un mariage : la Cantate BWV 197 « Gott ist unsre Zuversicht » / « Dieu est notre espérance » exécutée à Leipzig en 1736 ou 1737.10 mars • 27 min
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La musique de Jean-Sébastien Bach est le témoignage d’une synthèse fondamentale dans l’époque baroque : de la tradition germanique et des influences italiennes et françaises, ainsi que de l’ensemble des procédés musicaux de la composition polyphonique, avec une place prépondérante réservée à la mélodie.
Le maître s’illustre dans tous les genres (excepté l’opéra), portant la musique tonale à sa pleine expression et préparant de la même manière sa transgression future.
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu » écrit l'écrivain et le philosophe Emil Cioran.
En effet, la foi de Bach est le prisme indispensable à la compréhension de son œuvre. Bach est un fervent luthérien, il écrit sa musique à la gloire de Dieu, et il est donc de son devoir de cultiver son talent.
Issu d’une famille composée d’une véritable dynastie de musiciens (environ 80 musiciens dans la famille) et né la même année que Haendel et Domenico Scarlatti, Jean-Sébastien Bach se retrouve vite orphelin, il est élevé par son frère, musicien organiste. Il reçoit à l'orgue, au violon et au chant une solide formation musicale mais c'est en étudiant les écrits de ses contemporains qu'il assimile véritablement l'art de la composition. Au fil de ses différents engagements à la cour ou en l’église, Bach construit un opus constitué notamment des œuvres de circonstance : aux formes léguées par ses prédécesseurs il donne une nouvelle dimension tant sur le plan expressif que structural, en se renouvelant sans cesse.
De son temps, la reconnaissance de Jean-Sébastien Bach dépasse à peine les frontières de l’Allemagne où l’on apprécie davantage ses qualités d’organiste que ses compositions. Néanmoins, il forma de nombreux musiciens qui perpétuèrent son enseignement.
L’héritage musical du compositeur sera maintenu pendant une génération par ses fils Wilhelm Friedmann, Carl Philipp Emanuel, Johann Christoph Friedrich et Johann Christian, puis disparaîtra avec eux avant d’être remis au goût du jour par les romantiques.
Sa vie en six dates
- 1695 : mort de son père, un an après la mort de sa mère
- 1705 : voyage à pied à Lübeck pendant un mois pour entendre le grand organiste Dietrich Buxtehude
- 1708-1717 : Konzertmeister à Weimar
- 1717-1723 : Maître de chapelle à la cour du Prince Leopold
- 1723-1750 : Cantor à l’Eglise Saint Thomas de Leipzig
- 1743 : Il commence à perdre la vue
Son œuvre en six dates
- 1721 : Les Concertos brandebourgeois BWV 1046 à 1051
- 1722, 1742 : Le clavier bien tempéré
- 1724-1748 : écriture de la Messe en Si mineur
- 1736 :version définitive de la Passion selon Saint Matthieu BWV 244
- 1747 : L’Offrande musicale BWV 1019 dédiée à Frederic II de Prusse
- L’Art de la fugue, inachevé