Le claveciniste Pierre Hantaï revient sur quelques grandes figures qui ont marqué son parcours de musicien : Sviatoslav Richter qu'il a écouté jouer Bach au piano étant enfant, et Jordi Savall avec qui il a travaillé, "presque le négatif de ce que je connaissais du nord de l’Europe".
Pierre Hantaï raconte comment ses frères et lui découvrent les instruments anciens dans les années 1970. Il commence l'apprentissage du clavecin, d'abord en autodidacte puis à Paris avec Arthur Hass. Il rencontre par la suite Gustav Leonhardt, avec qui il étudie pendant deux ans à Amsterdam.
Ce disque enregistré en 1970 est le premier volume d'un projet discographique pharaonique mené par les chefs Nikolaus Harnoncourt et Gustav Leonhardt : enregistrer l'intégralité des Cantates de Jean-Sébastien Bach pour la collection 'Das Alte Werk' du label Teldec.
“Le seul bruit ne dit rien à l’esprit, il faut que les objets parlent pour se faire entendre, il faut toujours dans toute imitation qu’une espèce de discours supplée à la voix de la nature” Jean-Jacques Rousseau, Essai sur l’origine des langues
Bertrand Dermoncourt (Classica), Emmanuel Dupuy (Diapason) et Philippe Venturini (Les Echos) élisent la version de référence de la Cantate « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen » de Jean-Sébastien Bach.