Francis Poulenc
Les immanquables : Francis Poulenc
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- Pourquoi, malgré Vivaldi, la musique du printemps exprime-t-elle souvent mieux que les mots (et la météo) ce "je-ne-sais-quoi" de langueur, de mélancolie, de nostalgie de ce qui ne renaîtra plus, de sourde crainte du désastre, cet entre-deux qui parfois nous saisit lorsqu’arrive la saison nouvelle ?17 mars • 17 min
- En 1953, le producteur Claude Rostand consacre sur Paris Inter une série de dix-huit entretiens à Francis Poulenc. Dans ce treizième volet le compositeur revient avec joie sur sa cantate profane "Le Bal masqué" et l'opéra-bouffe "Les Mamelles de Tirésias", œuvres empreintes d'humour et de légèreté.28 janv. • 30 min
- En 1953, le producteur Claude Rostand consacre sur Paris Inter une série de dix-huit entretiens à Francis Poulenc. Dans ce douzième volet, les deux hommes échangent sur la question de l'authenticité en musique, l'instinct comme substance première dans la démarche de composition et le music-hall.28 janv. • 25 min
- Le compositeur Francis Poulenc évoque son rapport à la musique de chambre, "tantôt un besoin très réel, qui me pousse à l'écrire, tantôt une occasion que m'offre un virtuose". Entretiens avec Francis Poulenc, une série diffusée pour la première fois en décembre 1953 sur Paris Inter.28 janv. • 28 min
- Francis Poulenc, compositeur et pianiste évoque, dans cet entretien de 1953, ses œuvres pour piano et orchestre. Il analyse son rapport amour-haine avec le piano et, sur un mode moins passionnel, l'amitié profonde qui le lie à Wanda Landowska, pianiste, compositrice et claveciniste. Episode 7/18.28 janv. • 27 min
- "Je ne suis pas sévère, je suis lucide", dit-il à propos de son oeuvre. En 1953, le compositeur et pianiste Francis Poulenc raconte sa vie en 18 épisodes. Dans le 3ème, il évoque son apprentissage du piano, sa relation privilégiée avec Ricardo Viñes et donne des conseils pour bien jouer ses œuvres.28 janv. • 17 min
- Le compositeur et pianiste Francis Poulenc se livre, en 1953, dans une série de 18 entretiens. Dans le deuxième volet, il détaille ses premiers contacts avec la musique, enfant et adolescent. Sous l'influence familiale, mais pas que, il découvre Mozart, Beethoven, Debussy, Stravinsky, Satie...28 janv. • 14 min
- En 1953, le compositeur Francis Poulenc donne une série de 18 entretiens à son ami le musicologue Claude Rostand. Dans le premier entretien, nous plongeons dans son enfance. Il évoque l'influence déterminante de sa mère qui l'initie, très jeune, à Mozart, Chopin, Schubert et Schumann.28 janv. • 16 min
- Une interview du compositeur Francis Poulenc enregistrée à la dérobée, au mois d'août 1955 dans l'arrière-pays niçois. Il termine son opéra le "Dialogues des carmélites", évoque un projet de mélodies sur des poèmes d'Éluard et pense déjà à son prochain opéra.28 janv. • 10 min
- Cette émission « Plein feu sur les spectacles du monde » diffusée en 1958 est un portrait croisé de Francis Poulenc, par son ami compositeur Darius Milhaud, le musicologue Claude Rostand, le journaliste Roger Régent, Francis Poulenc lui-même… et les mots élogieux de Colette.28 janv. • 31 min
- En 1953, le producteur Claude Rostand consacre sur Paris Inter une série de 18 entretiens à Francis Poulenc. Dans ce dernier volet, le compositeur porte un regard rétrospectif sur sa carrière. Il inspecte avec nostalgie, ses satisfactions, ses regrets, et des souvenirs laissés jusqu'alors de côté.28 janv. • 33 min
- En 1953, le producteur et musicologue Claude Rostand consacre sur Paris Inter une série de 18 entretiens à Francis Poulenc. Dans cet avant-dernier volet, le compositeur porte son regard sur la musique de son temps dans un échange passionnant où se mêlent passé, présent et avenir de la musique.28 janv. • 22 min
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Auteur de près de 200 mélodies, le compositeur et pianiste Francis Poulenc s’illustre aussi dans d’autres genres musicaux ( opéra, musique de chambre, œuvres pour piano, un opus important de musique sacrée). Né le 7 janvier 1899 à Paris, Francis Poulenc découvre le piano grâce à sa mère qui lui parle de Mozart, Chopin, Schubert et Schumann. Puis, grâce au pianiste Ricardo Viñes, son professeur mais surtout son mentor spirituel, il est initié à la musique de son temps ( Claude Debussy , Erik Satie , Manuel de Falla …). Viñes lui permet de s’introduire dans les cercles artistiques du moment, où il fréquente notamment Jean Cocteau et Max Jacob.
C’est notamment la découverte d’Igor Stravinski qui sera déterminante pour sa carrière de compositeur. Dans les années 1915-1917 il rencontre Guillaume Apollinaire, Paul Éluard, André Breton et Louis Aragon. Au fil des années, il met en musique de nombreuses poésies.
Au tout début de sa carrière, Poulenc prend part à la création du groupe des Six, composé d’Arthur Honegger, Darius Milhaud, Georges Auric, Louis Durey et Germaine Tailleferre : ces compositeurs s’assemblent pour réagir contre le romantisme, le wagnérisme, et dans une moindre mesure, l’impressionnisme. En 1921, on assiste à la création des Mariés de la Tour Eiffel, première œuvre d’importance du groupe des Six, un ballet collectif sur un livret de Cocteau.
Poulenc étudie la composition avec Charles Koechlin dans les années 1920, et découvre le style de Gabriel Fauré dont Koechlin était l’élève. Entre commandes et inspirations plus personnelles, Poulenc crée aléatoirement ballets, parfois non dénués d’humour (Les Animaux modèles, 1942), œuvres religieuses (Messe en sol majeur, 1937) ou œuvres instrumentales (Concert champêtre pour la claveciniste Wanda Landowska (1928), Sinfonietta, 1947). Il reste très attaché à la voix qu’il met en avant dans ses nombreuses mélodies mais aussi dans des opéras, comme Les Dialogues des Carmélites (1957) ou La Voix humaine (1958).
En 1935, Poulenc effectue un pèlerinage à Rocamadour suite au décès de plusieurs de ses amis, il se rapproche à nouveau de la foi catholique alors qu’il s’en était éloigné.
En 1947, il écrit Les Mamelles de Tirésias, opéra-bouffe en deux actes et un prologue, adaptation de la pièce d’Apollinaire, créé à l’Opéra-Comique. En 1958, La Voix humaine, tragédie lyrique d’après Jean Cocteau, est créée à l’Opéra-Comique par sa cantatrice fétiche Denise Duval. C'est un long monologue faisant appel aux talents d’actrice de la soprano.
Poulenc fait alterner dans ses pièces un grand sérieux, qui semble aller de pair avec sa foi profonde, et un sens prononcé de l’amusement et de la fantaisie. La diversité de ses créations souligne un style assuré et inspiré, qui rend compte de l’éclectisme esthétique dans le traitement de l’orchestre et de la voix, tout en restant bien ancré dans la musique tonale.
Francis Poulenc meurt le 30 janvier 1963 d'une crise cardiaque à Paris.