Emmanuel Ceysson : podcasts et actualités

Emmanuel Ceysson

Harpiste
Né à Oullins en 1984, Emmanuel Ceysson, diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris, élève d’Isabelle Moretti, appartient à la catégorie des musiciens doués. De l’Opéra de Paris au Philharmonique de Los Angeles, il mène une brillante carrière internationale.
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Crédit photo : Emmanuel Ceysson
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Emmanuel Ceysson
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Emmanuel Ceysson Harpiste

C’est au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon qu’Emmanuel Ceysson entreprend ses premières années d’études musicales dans les classes de harpe, trombone, harmonie, et musique de chambre. A tout juste 16 ans, il intègre le prestigieux Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris pour se perfectionner auprès d’Isabelle Moretti, professeure émérite avec laquelle il apprend à se connecter davantage à ses émotions qu’à la théorie pour acquérir un jeu plus instinctif. Il suit également, et avec grand intérêt, les cours d’harmonie de Cyril Lehn. En 2005, Emmanuel Ceysson obtient son Diplôme de Formation Supérieure de harpe avec mention Très Bien, ainsi qu’un Premier Prix d’Harmonie. L’année suivante, il devient première harpe solo de l'Orchestre national de l'Opéra de Paris. Les grandes scènes internationales s’ouvrent à lui : Wigmore Hall, Salle Gaveau, Carnegie Hall, Alice Tully Hall, Kennedy Center… En parallèle, il enfile son costume de soliste et se fait accompagner par l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, le Deutsche Symphonie Orchester ou encore l’Orchestre Symphonique de Nuremberg. En 2009, la presse américaine le salue pour son interprétation du concerto opus 74 de Reinhold Glière au Lincoln Center de New York. Artiste polyvalent, il participe également à la création d’œuvres de compositeurs contemporains, et en 2008 interprète en trio des œuvres de Saariaho et de Takemitsu dans le cadre de la saison « Le Louvre invite Pierre Boulez ». Fort de son évolution artistique, les Etats-Unis l’appellent : en 2015 il entre au Metropolitan Opera de New York pour cinq saisons en devenant première harpe solo, puis en 2020, il devient première harpe solo à l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, attelé désormais au répertoire non plus lyrique mais symphonique.

La discographie d’Emmanuel Ceysson est inventive. Son premier enregistrement : « Divertissements à la française » (2006), arbore le répertoire solo. S’ensuit : « ceysson - de maistre », issu d’une collaboration avec le harpiste Xavier de Maistre, dans un programme Reinecke, Zabel, et Parish-Alvars aux côtés de l’orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat sous la baguette d’Hannu Lintu (2007). On retrouve aussi l'artiste en tant que chambriste, notamment avec « Insolite : l’opéra en duo » aux côtés de l’altiste Laurent Verney (2009) ; ou avec « Un soir : de Bach à Piazzola » en compagnie du flutiste Frédéric Chatoux (2010) ; ou encore « Saisons… rêves » en duo avec la violoniste Anne Akiko Meyers (2010). D'autres enregistrements possèdent leur singularité à part entière : « Into the dark », avec au programme le Concerto pour harpe de Karol Beffa, accompagné par l’Ensemble Contraste sous la baguette de Johan Farjot (2013) ; « Belle époque », avec l’Orchestre Régional Avignon Provence dirigé par Samuel Jean (2015) ; « Rheinmädchen » avec Raphaël Pichon et son Ensemble Pygmalion (2016) ; et « Ballad in red » avec le Quatuor Voce (2018).

D’un tempérament déterminé, tantôt fougueux tantôt poétique, son talent se voit récompensé par de nombreuses distinctions : lauréat de la catégorie junior du Concours Lily Laskine de Paris (1999) ; médaille d’or et prix d’interprétation de l’« USA international Harp Competition » (2004) ; médaille d’or du sixième Concours international de harpe des USA à Bloomington dans l’Indiana (2004) ; plusieurs prix lors des auditions « Young Concert Artists » de New York (2006) ; premier prix du Concours International ARD de Munich (2009) ; prix d'encouragement pour son début de carrière par l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France (2011)…

Emmanuel Ceysson possède également la vocation de transmettre. Il exerce dans des lieux fameux comme la « Mannes School of Music » de New York, la Sibelius Academy d’Helsinki, ou encore l’académie internationale d’été de Nice, est également régulièrement invité à des festivals comme celui d’Auvers-sur-Oise, les Sommets Musicaux de Gstaad, le festival de Mecklenburg-Vorpommern, et donne des masterclass en Grande-Bretagne auprès d’étudiants de la Royal Academy of Music de Londres, mais aussi en Colombie où il se rend bénévolement deux fois par an, avec le soutien de la fondation Salvi. Enfin, sa sensibilité l’amène par ailleurs à soutenir des jeunes scolaires socialement défavorisés en participant au programme « Dix Mois d’Ecole et d’Opéra » (DMEO), un programme d'Éducation Artistique et Culturelle fondé sur un partenariat entre l'Opéra national de Paris et les Rectorats de Paris et Versailles.

Vincent Peirani en 6 dates :

2004 : médaillé d’or au concours international de harpe des Etats-Unis
2006 : 1ère harpe solo de l'Orchestre national de l'Opéra de Paris
2009 : premier prix du concours ARD à Munich
2010 : nommé aux Victoires de la Musique classique dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental »
2015 : 1ère harpe solo du Metropolitan Opera de New York
2020 : harpiste solo de l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles

En savoir plus :

Site officiel

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Biographie de la documentation de Radio France, mars 2023

Crédit photo : Emmanuel Ceysson