Hossein Alizadeh refuse le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres

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Hossein Alizadeh refuse le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres

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Le compositeur et musicien iranien Hossein Alizadeh a annoncé dans la presse de son pays sa décision de refuser, par humilité, le titre de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Le virtuose des luths traditionnels târ, setâr et tambûr Hossein Alizadeh a annoncé dans la presse iranienne qu’il refuse le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres qu’il devait recevoir de l’ambassadeur de France à Téhéran à la Résidence de France.

Dans sa lettre ouverte, le musicien et compositeur remercie l’ambassadeur de France et les responsables culturels, mais déclare que « les amoureux des arts et mes chers compatriotes m’ont conféré les plus grands honneurs en de multiples occasions ». Sans autre argument majeur que l’humilité et le fait que la reconnaissance de ses compatriotes reste la plus importante, ce refus fait néanmoins aussi suite à la lettre ouverte d’Ali Rahbari. Le chef d’orchestre iranien, situé à Vienne, appelait Hossein Alizadeh à réfléchir avant d’accepter la distinction, invoquant, à propos des multiples décorations décernées par l’ambassade de France à des personnalités iraniennes, une « épidémie de chevaliers ».

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Né en 1951 à Téhéran, Hossein Alizadeh est l’un des artistes iraniens les plus célèbres, notamment pour ces techniques d’improvisation. Pionnier de la musique traditionnelle iranienne, fondateur de l’ensemble Aref, il s’est notamment fait connaître en Europe par sa participation au ballet « Gulitsan » de Maurice Béjart.

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