Bach : Cantate BWV 82

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Aujourd'hui au programme une Cantate de Bach par le Chorus Musicus Cologne et le Neue Orchester sous la direction de Christoph Spering; le disque coup de coeur : "Symphonie Fantastique Op. 14 - Hector Berlioz" par l'organiste Yves Rechsteiner; le Huelgas Ensemble sous la direction de Paul Van Nevel; le Ghislieri Choir and Consort sous la direction de Giulio Prandi et l'organiste André Marchal, et comme chaque semaine, la chronique de Vincent Warnier.

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Le disque coup de coeur de la semaine :
" Berlioz : Symphonie Fantastique Op. 14" par Yves Rechsteiner
Paru en 2013 sous le label GALLO ( CD – 1416 )

pochette disque
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Nouveau grand succès discographique pour l’organiste d’origine suisse Yves Rechsteiner avec cette Symphonie fantastique d’Hector Berlioz sur le très bel orgue Puget – restauré en 2009 par les facteurs Gérard Bancells et Denis Lacore – de l’église Dela Dalbade de Toulouse.

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Avec cette idée lumineuse, les timbres colorés et la qualité instrumentale intrinsèque de cet instrument vous sautent littéralement aux oreilles avec cette extraordinaire partition de Berlioz. Les dynamiques sont inouïes, la palette de jeux permet de colorer à bon escient chacun des cinq moments de la Symphonie. Mais Yves Rechsteiner est allé encore plus loin en nous donnant l’illusion que cette partition a été créée pour l’orgue en retrouvant la quintessence de l’esprit romantique de Berlioz et en combinant des timbres aux couleurs typiquement françaises.

Mais cette transcription nous permet aussi de mieux comprendre les critiques faite par Berlioz au roi des instruments : ce qu’il n’aimait pas, c’étaient les jeux de mutations hérités de l’orgue classique (qu’ils trouvaient trop aigus et pas assez orchestraux puisqu’ils font entendre plusieurs hauteurs à la fois, dits « harmoniques »). Mais Berlioz regrettait en son temps que l’orgue ne soit pas encore devenu (nous sommes dans les années 1850, mais il le deviendra par la suite bien sûr) un orchestre à lui tout seul. Totalement expressif, capable de passer d’une nuance pianissimo, et une seconde après, au ffff. Et à l’époque de Berlioz, il n’y avait que l’harmonium à être capable de répondre à ces exigences.

L’orgue de La Dalbade à Toulouse, choisi par Yves Rechsteiner pour son enregistrement, possède toutes ces qualités, notamment avec ses deux pédales d’expression, là où beaucoup d’orgues romantiques ne possèdent qu’un seul clavier expressif. Sa transcription aère les textures orchestrales de Berlioz : au total, un travail admirable que nous vous recommandons sans aucune réserve !

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