L'actualité du jazz : Stacey Kent, des rêves et des cordes

Stacey Kent - Benoît Peverelli
Stacey Kent - Benoît Peverelli
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Parution de « I Know I Dream » de Stacey Kent chez Okeh/Sony.

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« I Know I Dream »
« I Know I Dream »

Le grand retour de la chanteuse britannique Stacey Kent, avec « I Know I Dream » un album orchestral, qui paraît chez Okeh/Sony.

Avec 2 millions d’albums vendus, une nomination aux Grammy Awards et la médaille de Chevalier des arts et des lettres, Stacey Kent fait partie de ces artistes qui n’ont plus grand-chose à prouver. Et pourtant, elle nous étonne une nouvelle fois avec son dernier album « I Know I Dream », opus à la production léchée enregistré aux fameux Studios Angel de Londres avec un orchestre d’une trentaine de musiciens.

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Sur cet album, on découvre des compositions originales ainsi que des reprises du répertoire anglo-saxon, brésilien et même français ! (Les amours perdues de Juliette Gréco écrit par Gainsbourg, La Rua Madureira de Nino Ferrer, et Avec le temps de Léo Ferré). La signature vocale cristalline si distincte de Stacey Kent associée à une sublime orchestration fait de « I Know I Dream » un album à part.

« Ils voulaient seulement l’orchestre et moi – c’est-à-dire mon histoire, tout ce que je suis. » Stacey Kent ne pouvait hésiter longtemps quand la proposition lui a été faite d’enregistrer un album avec un grand orchestre. Elle avait déjà ce qu’il fallait avant d’oser cette première : la voix précise et lumineuse qui sait glisser sur la soie des cordes sans perdre le ballant du rythme jazz, les chansons que lui construit sur mesure son mari, le saxophoniste Jim Tomlinson, sa connaissance des trésors des répertoires francophone et brésilien.

Stacey songeait depuis longtemps à un tel album : « Je suis très patiente. C’était quelque chose que je savais devoir faire un jour ou l’autre mais je ne voulais pas que ce soit à n’importe quel prix et le plus vite possible. J’attendais le bon moment ». Paradoxalement, ce bon moment est une époque où les labels préfèrent les petites formations, les projets étroits et les processus créatifs raccourcis. « Ce n’est pas tous les jours que l’on propose un projet avec cinquante-huit musiciens ! Aujourd’hui, tout le monde essaie plutôt d’être très raisonnable mais Sony avait une véritable vision artistique. Jim et moi avons beaucoup parlé avec Tommy Laurence, qui a arrangé l’album. La question centrale était qu’un orchestre symphonique permet énormément de choses, et notamment de surjouer, d’alourdir, de surcharger, tant il y a d’instruments et de possibilités. Le plus important était de garder notre sensibilité et, au centre de tout, notre sens de l’intime. »

Du coup, les titres sont arrangés avec, au cœur de la chanson, le quintet de Stacey (saxophone/flûte, guitare, piano, basse et batterie), l’orchestre symphonique apportant harmonie et profondeur. « L’enjeu était de conserver un délicat équilibre dans lequel ce sont les chansons et les histoires qui transportent les spectateurs, et non l’ampleur de l’orchestre. »

Où écouter Stacey Kent

  • mardi 14 novembre à 20h avec l'Orchestre Symphonique Confluences dirigé par Philippe Fournier au Silo à Marseille (13)
  • vendredi 17 novembre avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo à l'Opéra Garnier de Monte-Carlo dans le cadre du Monte-Carlo Jazz Festival
  • dimanche 19 novembre à 20h avec l'Orchestre Symphonique Confluences à la salle Pleyel à Paris (75)
Open jazz
55 min
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