Isabelle Olivier, la harpe perchée

Publicité

Parution le 21 juin 2016 de « Don’t worry, be haRpy vol.2 » de Isabelle Olivier chez Enja /Yellow Bird/ Harmonia mundi.

Au sommaire aujourd'hui

► Isabelle Olivier

invitée d'Alex Dutilh

  • **10 CD à gagner ** en répondant **correctement ** à la question posée par Alex Dutilh. Cliquez sur "contactez-nous " de la page Open Jazz et laissez vos nom, prénom et adresse postale. 1 CD pour les 10 premières bonnes réponses. Bonne chance ! ► Jazz au Trésor : Bill Evans, Jeremy Steig - What's New
    Jazz Agenda : semaine du 20 au 26 juin 2016
    Jazz Culture : Jazz News n°53 de juin 2016
    Jazz Trotter : "Jazz Diasporas" de Rashida K. Braggs
    Jazz Bonus : Cool Jazz
    TOUS LES TITRES DIFFUSES SONT EN BAS DE PAGE A LA RUBRIQUE "PROGRAMMATION MUSICALE"

C’est en écoutant Bobby Mc Ferrin et sa voix extraordinaire, qu’ Isabelle Olivier a eu l’idée de composer un opéra à la croisée du Jazz, de la musique classique et traditionnelle. Ce projet, totalement inédit, est un Jazz Oper(h)arpe inspiré du « Baron perché » d’Italo Calvino. Cette œuvre se compose de deux volets : le premier “Don’t worry, be haRpy”, sorti en 2015 est une version instrumentale pour six musiciens français et américains, le second volet “don’t worry, be haRpy vol.2” est interprété par quatre chanteurs américains, un chœur et 7sept musiciens français (le Big Sea Band).

Publicité

« Ça commence dans les frondaisons, dans l’enchevêtrement touffu de hautes branches où des oiseaux s’égaient, virevoltent et chantent aux rythmes primesautiers d’une ritournelle délicatement égrainée par une harpe cristalline… Dés les premières mesures le décor est planté et le ton donné d’une oeuvre qui désormais ne quittera guère ces cimes enchantées où le petit baron dans la fable imaginée par Italo Calvino a choisi un beau jour de s’installer, défiant de son désir de liberté l’autorité de ses parents et les conventions de la société. Faisant suite à un premier volume programmatique où dans la configuration minimaliste et ascétique d’un “trio de jazz ”, Isabelle Olivier dessinait à la pointe sèche une série d’eaux-fortes délicates traçant les lignes de force stylisées d’une histoire sans paroles épurée jusqu’à l’abstraction, cette nouvelle déclinaison de la partition, à la fois orchestrale et vocale, fait le choix inverse de la truculence, du théâtre et de la sensualité.

Instantanément tout s’anime ici, tout s’incarne, les personnages prennent corps, les situations se dramatisent, les couleurs jaillissent, les formes jusqu’alors juste esquissées trouvent soudain matière à se développer et se métamorphoser au gré d’arrangements toujours subtils dans leur fonctionnalité et leur simplicité revendiquées. Sur les mots simples d’un livret privilégiant aux grands discours la clarté des images et la poésie des sons, l’orchestre hybride imaginé par la harpiste, en un mélange piquant de naïveté, de lyrisme, et de fraîcheur, s’empare avec enjouement d’une grande variété de styles…

Constamment animée par le souci de conserver à l’ensemble une vraie lisibilité, privilégiant de fait une esthétique de la ligne claire fondée sur l’évidence de mélodies finement ciselées et la force motrice de la pulsation rythmique, Isabelle Olivier dans ce petit opéra de chambre post-moderne aux allures de fable sur la différence, la liberté, l’écologie et la création, met en oeuvre une conception authentiquement démocratique de la musique, permettant à chacun, quel que soit son âge et son degré de culture, de trouver ses repères et d’accéder concrètement à la dimension tragi-comique et fondamentalement mélancolique du mouvement d’émancipation du petit baron perché… » Stéphane Ollivier / Jazz magazine

Isabelle Olivier, harpes, composition, livret, arrangement, direction artistique,
Kristiana Rohmer, Sophie Grimm, ** Lynne Jordan, Mitchell Owens,** ** Saalik Ziyad, Sarah Marie Young**, voix
HaRpy Choir, chœur
Vincent de Meester, direction de chœur
**Catherine Delaunay ** cClarinettes
**Johan Renard, ** violon
**Tam de Villiers, ** guitare
**Marc Buronfosse, ** Ccontrebasse
**Fabrice Moreau, ** batterie

** Sur le même thème **

L'équipe

pixel