Cole Porter, un type standard

Cole Porter (1891-1964) au piano en 1939 ©Getty - Michael Ochs Archives/Getty
Cole Porter (1891-1964) au piano en 1939 ©Getty - Michael Ochs Archives/Getty
Cole Porter (1891-1964) au piano en 1939 ©Getty - Michael Ochs Archives/Getty
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Dans cet épisode de Musicopolis, Anne-Charlotte Rémond revient sur le parcours incroyable de l'une des plus grande "machine à standards", Cole Porter.

De Yale à Paris à... New York

C’est à Yale que Cole Porter a commencé ses études supérieures. Il venait d'une petite bourgade de l'Indiana, d'une famille fortunée, avec un grand-père considéré alors comme l'homme le plus riche de l'état. A l’université, le jeune homme, de taille très moyenne et pas du tout athlétique, se débrouille avec ses propres qualités : il a appris le piano et le violon chez lui dans l'Indiana et il compose des chansons depuis ses 10 ans. De plus, il a une personnalité plutôt exubérante, des yeux expressifs, un assortiment de mimiques très varié, et un sens du timing parfait. Avec ça, il peut évidemment animer n'importe quelle réunion, amicale ou sportive, et il se fait rapidement connaître dans tous les clubs de l'université…
Son grand-père (dont il doit hériter de la fortune), voudrait que Cole Porter fasse du droit. Après Yale, où il a composé environ 300 chansons, il va donc à Harvard. Mais il préfère la musique, qu'il étudie sérieusement. Il continue à composer des chansons, car il se sent du talent pour ça… On entendra sa première chanson à Broadway en 1915, et une comédie musicale entière en 1916. Ça n'est pas un grand succès, mais il s'est installé à New York. Puis en 1917, lors de l'entrée en guerre des États-Unis, Porter part pour Paris. Là-bas, il vit sur un grand pied, ses soirées sont réputées pour leur extravagance et leur parfum de scandale. Sur le bateau qui le ramène aux États-Unis en 1919, il rencontre un directeur de revue à qui il joue ses chansons, et qui lui commande un spectacle…

Musicopolis
24 min

Programmation musicale

Cole Porter (1891-1964)
Night and Day  
Fred Astaire, voix, Roger Edens, piano
Viper's Nest Records UN-180
Cole Porter (1891-1964)

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Cole Porter (1891-1964) Bulldog (1911) (Chanson pour l'université de Yale)
Thomas Hampson, baryton, Ambrosian Opera Chorus, Orchestre Symphonique de Londres, direction John McGlinn
EMI 7542032

Cole Porter (1891-1964)
Old-fashioned Garden (1919)
Joan Morris, mezzo-soprano, William Bolcom, piano
Omega Records OCD 3002

Cole Porter (1891-1964)
Within the Quota (1924) II. Heiress
Sinfonietta de Londres, direction John McGlinn
EMI 7543002

Cole Porter (1891-1964)
Within the Quota (1924) IV. Colored gentleman
Sinfonietta de Londres, direction John McGlinn
EMI 7543002

Cole Porter (1891-1964)
I'm in love again (1924)
Ben Bernie and his Hotel Roosevelt Orchestra (enregistrement NY mars 1927)
ASV CD AJA 5044

Cole Porter (1891-1964)
Let's do it, let's fall in love (1928)
Bing Crosby with The Dorsey Brothers and their Orchestra (NY, 26 janvier 1929)
ASV CD AJA 5044

Cole Porter (1891-1964)
Night and Day (1932)
Fred Astaire, avec l'Orchestre des Studios Columbia
ASV CD AJA 5044

Fred Astaire parle de sa découverte de Night and Day en 1967
Viper's Nest Records UN-180

Cole Porter (1891-1964)
Anything goes (1934) Cole Porter s'accompagne lui-même au piano (enregistrement NY 27 novembre 1934)
ASV CD AJA 5044

Cole Porter (1891-1964)
Be like the bluebird (1934)
Cole Porter s'accompagne lui-même au piano (enregistrement NY 3 janvier 1935)

Cole Porter (1891-1964)
Begin the beguine (1935)
Leslie Hutchinson, voix (enregistrement 3 avril 1940)
His Master's Voice – B.D.847

Cole Porter (1891-1964)
Love for sale (1930)
Lady Gaga et Tony Bennett, voix (album sorti à l'automne 2021)
Columbia 00602435840109

L'équipe

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