Raymond Duffaut (3/4) - La folie Chorégies

Raymond Duffaut avec Natalie Dessay, Claudio Abbado, Christa Ludwig et Paul-Emile Deiber, Myung Whun Chung et Juan Diego Florez - Avec l’aimable autorisation de Raymond Duffaut
Raymond Duffaut avec Natalie Dessay, Claudio Abbado, Christa Ludwig et Paul-Emile Deiber, Myung Whun Chung et Juan Diego Florez - Avec l’aimable autorisation de Raymond Duffaut
Raymond Duffaut avec Natalie Dessay, Claudio Abbado, Christa Ludwig et Paul-Emile Deiber, Myung Whun Chung et Juan Diego Florez - Avec l’aimable autorisation de Raymond Duffaut
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Mille anecdotes et mille rencontres partagées, dans le troisième volet de ce portrait de l’ancien directeur des Chorégies d’Orange.

C’est non seulement le plus ancien festival français mais sans doute le plus fameux, le plus populaire. Les Chorégies d’Orange, depuis 1869, ont changé maintes fois de visage mais restent un moment privilégié pour les amateurs. Qui n’a pas entendu monter la clameur de 8300 gosiers du public du Théâtre antique un soir d’été, ne sait pas ce qu’est l’enthousiasme à l’opéra.
Notre invité du mois a dirigé les Chorégies pendant 35 ans. Spectacles merveilleux, échecs retentissants, artistes sublimes ou cabots insupportables, autant dire qu’il a tout vu !

Le concert de 20h

Portrait (suite)

En 1981, la ville d’Orange – avec Alain Labbé et Jean Gatel – lui propose de prendre la direction générale des Chorégies d’Orange, auxquelles il fallait apporter une nouvelle rigueur administrative et financière, tout en préservant l’ambition artistique qui était les leurs. Les plus grands chanteurs et les chefs d’orchestre les plus émérites seront ainsi accueillis – de Pavarotti à Domingo, d’Alagna à Kaufmann, de Caballé à Gheorghiu, d’Abbado à Prêtre et Plasson, en passant par Masur et Chung. Jusqu’à ce qu’il démissionne de ses fonctions en 2016, se refusant à cautionner l’arrivée de la municipalité d’extrême droite orangeoise à la présidence des Chorégies ; ceci à une année de celle qu’il avait choisie pour son départ… après 35 ans de (bons et loyaux) services. Dans le même laps de temps, le Conseil général de Vaucluse lui demande d’ouvrir une nouvelle salle – l’Auditorium de Vaucluse – implantée en milieu rural vauclusien, qu’il animera jusqu’en 2012 en en faisant le deuxième lieu culturel permanent du département, grâce à une programmation plurielle, notamment ouverte au jeune public.

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A Orange le public juge toujours très objectivement les spectacles, il y a les passionnés du genre mais aussi un public qui ne connaît pas forcément l’opéra… c’est la réalité de ce festival.

Programmation musicale

Verdi : Don Carlo
Renato Bruson (baryton)
Simon Estes (baryton basse)
Orchestre national de France
Thomas Fulton (direction)
INA 1984

Strauss : Elektra
Leonie Rysanek (soprano)
Orchestre Philharmonique de Radio France
Marek Janowski (direction)
Orange 1991
INA 

Offenbach : Les Contes d’Hoffmann
Natalie Dessay (soprano)
Orchestre national du Capitol de Toulouse
Michel Plasson (direction)
INA 2000
Mise en scène Jérôme Savary

Verdi : Requiem, « Dies irae »
Chœur et Orchestre Philharmonique de Radio France
Myung Whun Chung (direction)
INA 2001

Verdi : Aïda
Roberto Alagna (ténor)
Orchestre national de Lyon
Michel Plasson (direction)
INA 2006

Donizzeti : Lucia di Lammermoor
Patrizia Ciofi (soprano)
Marco Guidarini (direction)
INA 2006

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