Organiste et compositeur majeur de l’âge baroque français, il appartient à une dynastie de musiciens qui se poursuit après lui.
- Aujourd’hui, 30 novembre, je voudrais vous parler de Nicolas de Grigny, mort le 30 novembre 1703 à l’âge de trente et un ans.
À la naissance de Nicolas de Grigny, en 1672, sa destinée est à peu près tracée : il est le petit-fils, le fils et le neveu de trois organistes de Reims. Une famille en vue, qui d’ailleurs est apparentée au plus grand destin de cette ville, le ministre Colbert.
Il part à la fin de l’adolescence à Paris pour terminer sa formation auprès de Nicolas Lebègue, organiste du roi depuis une quinzaine d’années. Entre le maître sexagénaire et le provincial d’à peine vingt ans, il y a sans doute plus qu’une relation de maître à élève. Des archives nous disent qu’ils habitent la même petite rue – peut-être est-ce dans la même maison. Et Lebègue est le témoin de mariage de Grigny quand il se marie en 1695 avec Marie Magdeleine de France, fille d’un négociant parisien.
À l’époque, Nicolas de Grigny est depuis deux ans l’organiste de l’abbaye royale de Saint-Denis, dont le prieur est son frère André. Mais la carrière parisienne ne dure pas. Reims le rappelle en 1697.
Nous écoutons :
La Fugue à 5 du Gloria de la messe de Nicolas de Grigny, interprétée en 1992 par André Isoir – un enregistrement Radio France.
Programmation musicale
- 12h24Gabriel Fauré (Compositeur)Quatuor n°1 en ut min op 15 : Scherzo
Trio Wanderer, Vincent Coq (Piano), Jean-Marc Phillips-Varjabédian (Violon), Raphaël Pidoux (Violoncelle), Antoine Tamestit (Alto)
Album Gabriel Fauré : Quatuors avec piano (2010)Label Harmonia Mundi (HMC 902032)
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