Il y a 30 ans disparaissait Herbert von Karajan. Christian Merlin revient sur la carrière du grand chef d'orchestre.
Figure légendaire, Herbert Von Karajan est certainement l’interprète qui laisse l’empreinte la plus profonde sur la musique de la seconde moitié du XXème siècle. En constante recherche de perfection, le chef s’est affirmé comme une figure marquante et charismatique de la direction d’orchestre.
Né à Salzbourg le 5 avril 1908, Herbert Von Karajan étudie le piano avec Franz Ledwinka. Après un passage par le Mozarteum de Salzbourg, Karajan s’oriente vers l’Ecole Supérieure de Musique de Vienne dans le but de devenir chef d’orchestre. En 1929, il donne son premier concert en public à ses frais et est engagé par la suite comme chef de chant au théâtre d’Ulm où il fait ses débuts dans les Noces de Figaro et accède rapidement à un poste de chef d’orchestre permanent.En 1934, Karajan est engagé comme chef d’orchestre à Aix-la-Chapelle. Un an plus tard, il est le plus jeune directeur général de la musique de toute l’Allemagne. C’est en 1937 qu’il fait ses débuts à l’Opéra de Vienne en dirigeant Tristan et Isolde, l’année suivante Karajan effectue ses enregistrements pour Deutsche Grammophon – une association mythique qui va se traduire à travers des centaines d’enregistrements.S’en suivront la direction de l’Orchestre Philharmonique de Vienne (1946) - période durant laquelle il rencontre Walter Legger alors producteur de EMI qui lui propose d’enregistrer à Londres avec le Philharmonia Orchestra qu’il vient de fonder- le Festival de Salzbourg et sa nomination du Philharmonique de Berlin (1955-1989) où il succède à Furtwängler et accède – pour la première fois dans l’histoire - à une nomination à vie à la tête du prestigieux orchestre.
L’année suivante il est nommé directeur artistique du festival de Salzbourg (1956 – 1960). Durant toutes ces année le chef développe un vaste répertoire qui s’étend du baroque jusqu’à la musique du XXème siècle, excepté la musique contemporaine dans laquelle il ne s’est jamais impliqué. En ressort son œuvre préférée – Pelléas et Mélisande - comme il le confie lors d’une interview à France Musique. Ses versions différentes d’une même œuvre (enregistrées jusqu’à quatre ou cinq fois) mettent en évidence sa faculté à renouveler ses interprétations dont bon nombre d’entre elles font toujours référence.
Les autres rendez-vous sur France Musique :
Eté classique matin avec Charlotte Landru-Chandès
Agenda de l'été avec Christophe Dilys
Eté classique après-midi avec Judith Chaine
Programmation musicale
- 08h35Ludwig Van Beethoven (Compositeur)Symphonie n°9 en ré min op 125 : Scherzo : Molto vivace
Herbert von Karajan (Chef d'orchestre), Gundula Janowitz (Soprano), Hilde Rossel-Majdan (Alto (voix)), Waldemar Kmentt (Ténor), Walter Berry (Baryton (voix)), Choeur De Vienne (Chœur), Orchestre Philharmonique de Berlin
Album Ludwig van Beethoven : Les 9 symphonies / Vol 5 (2003)Label DGG (474605-2) - 08h39HERBERT VON KARAJANRadioscopie d'Herbert von Karajan : L'Orchestre Philharmonique de Berlin / Le chef d'OrchestreAlbum Karajan en V F (2008)Label INA
- 08h42DAVID BELLUne symphonie alpestre op 64Album Richard Strauss : Une symphonie alpestre op 64
- 08h49Richard Wagner (Compositeur)La Walkyrie : Incantation du feu (Acte III Sc 3)
Herbert Von Karajan (Chef d'orchestre), Orchestre Philharmonique de Berlin
Album L'Anneau du Nibelung (extraits)Label DGG (DEUTSCHE GRAMMOPHON) (429168-2)
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation