Eliogabalo à l'Opéra national de Paris

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Leonardo García Alarcón et son orchestre Cappella Mediterranea interpètent Eliogabalo de Cavalli à l'Opéra national de Paris, aux côtés de Franco Fagioli, Paul Groves et Nadine Sierra dans une mise en scène signée Thomas Jolly.

► Concert donné le 07 octobre 2016 au Palais Garnier à Paris.

► Distribution

Eliogabalo  - Franco Fagioli (contre-ténor)
Alessandro  - Paul Groves (ténor)
Flavia  - Nadine Sierra (soprano)
Giuliano  - Valer Sabadus (contre-ténor)
Anicia  - Elin Rombo (soprano)
Atilia  - Mariana Flores (soprano)
Zotic  - Matthew Newlin (ténor)
Lenia  - Emiliano Gonzalez Toro (ténor)
Nerbulone, Tiferne  - Scott Conner (basse)

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Orchestre Cappella Mediterranea    Direction musicale  - Leonardo García Alarcón

Chœur de Chambre de Namur    Chef des Choeurs  - Thibault Lenaerts

Mise en scène  - Thomas Jolly

► Argument

Acte I
 Eliogabalo doit à son cousin Alessandro d’avoir évité une rébellion de la garde prétorienne. Cependant, la vie politique est la dernière préoccupation du jeune empereur qui ne s’intéresse qu’aux conquêtes féminines. La belle Eritea est l’objet de son désir du moment. Cette dernière exige de son séducteur une promesse de mariage au grand désespoir de son amant, Giuliano. Quand Alessandro annonce à Eliogabalo qu’il va épouser Flavia, la sœur de Giuliano, l’empereur est soudain pris de l’envie d’en faire sa maîtresse et pour cela, il projette de se débarrasser de son rival, cet encombrant cousin soutenu par le peuple. Eliogabalo imagine de réunir un sénat uniquement composé de femmes pour pouvoir assouvir ses désirs. Quant à Flavia, elle s’abandonne aux fureurs de la jalousie dès qu’elle aperçoit Alessandro en compagnie d’Attilia qui vient de lui déclarer vainement son amour. Devant la froideur que lui témoigne soudain Flavia, Alessandro se désespère. Déguisé en femme, Eliogabalo préside son sénat de femmes et profite de la situation pour approcher Flavia. Mais soudain, Eritea se dresse devant lui pour exiger qu’il respecte sa promesse de l’épouser.

Acte II
 Eritea avoue à son amant Giuliano qu’elle l’aime toujours mais qu’elle doit demander réparation à Eliogabalo qui l’a violée. Eliogabalo échafaude un nouveau plan pour séduire Flavia qui se voit reprocher par Alessandro sa complaisance envers l’empereur. Surprenant un échange amoureux entre Eritea et Giuliano, Eliogabalo y voit une bonne occasion de se débarrasser d’une conquête qui ne l’intéresse plus. L’empereur propose un arrangement à Giuliano : s’il lui livre sa sœur Flavia, il lui laissera Eritea. Giuliano est désespéré. Il préfère mourir plutôt que de trahir sa sœur et Alessandro. Pendant un banquet qui doit lui permettre de droguer Flavia pour abuser d’elle, Eliogabalo s’inquiète de mauvais présages qui s’ajoutent à des contretemps. Les machinations du séducteur impénitent seraient-elles sur le point de se retourner contre lui ?

Acte III
 Flavia et Eritea demandent à Giuliano de venger leur honneur en tuant Eliogabalo. La garde prétorienne réclame désormais la mort du jeune empereur, indigne d’exercer le pouvoir. Eliogabalo distribue or et pierres précieuses pour calmer les séditieux. Il décide de tuer Alessandro son rival en amour et en politique. Le meurtre aura lieu à l’occasion d’un combat de gladiateurs. De son côté, Giuliano met au point un plan pour assassiner Eliogabalo mais ce stratagème ravive les malentendus entre Flavia et Alessandro. Au cours du combat de gladiateurs qui devait conduire à la mort d’Alessandro, les machinations d’Eliogabalo sont découvertes. Le peuple réclame la mort de l’empereur. Flavia vient annoncer qu’il a été assassiné après avoir tenté de la violer. Alessandro entend punir les coupables, mais tous approuvent ce meurtre qui a vengé l’honneur d’Eritea et Flavia en délivrant le peuple d’un odieux tyran. Deux consuls offrent le pouvoir à Alessandro qui pourra enfin épouser Flavia tandis qu’Eritea et Giuliano savourent le bonheur d’être à nouveau réunis.

© Opéra Online

► Photothèque

  Répétitions "d'Eliogabalo" en août dernier : le chef Alarcon est entouré du chanteur Paul Groves et de Thomas Jolly. © E. Bauer/Opéra national de Paris.
Répétitions "d'Eliogabalo" en août dernier : le chef Alarcon est entouré du chanteur Paul Groves et de Thomas Jolly. © E. Bauer/Opéra national de Paris.

► Vidéothèque

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► Aller plus loin

Interview de Leonardo Garcia Alarcon par Par Lorenzo Ciavarini Azzi le 14 septembre 2016
Interview de Thomas Jolly par Guillaume Tion Recueilli le 15 septembre 2016

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