Marc Feldman : "Le public est avec nous, j’ai de l’espoir pour les prochains mois"

Marc Feldman, administrateur général de l’Orchestre Symphonique de Bretagne, réagit au couvre-feu mis en place à Rennes suite aux nouvelles annonces de Jean Castex - Stéphane Lavoué
Marc Feldman, administrateur général de l’Orchestre Symphonique de Bretagne, réagit au couvre-feu mis en place à Rennes suite aux nouvelles annonces de Jean Castex - Stéphane Lavoué
Marc Feldman, administrateur général de l’Orchestre Symphonique de Bretagne, réagit au couvre-feu mis en place à Rennes suite aux nouvelles annonces de Jean Castex - Stéphane Lavoué
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Jean Castex a annoncé la mise en place du couvre-feu pour 38 nouveaux départements, dont l'Ille-et-Vilaine, où l'Orchestre national de Bretagne réside. Son administrateur Marc Feldman s’organise pour maintenir ses concerts.

L'Orchestre national de Bretagne donne ce soir, ce vendredi 23 octobre, ses deux derniers concerts avant le couvre-feu avec Gautier Capuçon au Couvent des Jacobins à Rennes.
Marc Feldman organise donc les prochains concerts avec les mesures sanitaires liées au couvre-feu.
Le directeur de l'Orchestre déclare au micro de Jean-Baptiste Urbain avoir été surpris de l'annonce de Jean Castex : "On pensait qu’on allait passer entre les gouttes. C’était un petit choc en fin de journée hier". Pourtant, Marc Feldman était prévoyant dès l'ouverture de sa saison en doublant chaque concert, avec une séance à 18h, puis une autre à 21h. Suite aux annonces du gouvernement, le concert de 18h sera le seul maintenu : "Il va falloir continuer à composer avec la situation" rajoute le directeur.

Cette nouvelle réorganisation intervient alors que le directeur se sentait confiant quant à sa saison de concerts, en voyant le public venir en nombre. Toutefois avec la limite de programmer un seul concert par soir (plutôt que deux), la situation économique de l'Orchestre risque de se dégrader assez rapidement. Même si Marc Feldman pense être dans un équilibre financier à la fin de l'année 2020, c'est une vision à moyen terme qui l'angoisse davantage. "Si ça continue en 2021, on commence à voir des dangers pour l’avenir. C’est le moyen terme qui nous pose problème, pas l’immédiat".

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