Augustin Dumay

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Bienvenue au Diable Beauvert. C’est à 15 ans qu’il donne, sur le Strad que vient de lui offrir papa, son premier récital à Paris dans les années soixante. Mais, malgré son visage encore poupin, pas question de culottes courtes, le gaillard dépasse déjà le mètre 85. La presse parle aussitôt d’un nouveau Francescatti, mais voilà qu’il disparaît pendant sept ans. Vous brûlez d’en savoir plus ? Alors montez le son !

Avec

C’est dans une famille de musiciens qu’il voit le jour, une maman violoncelliste et une grand-mère prof de piano.** Assistant à 4 ans à son premier concert, il pointe du doigt le premier violon et déclare : "Je veux aussi jouer de cet instrument "**. Un récital de Nathan Milstein, avec lequel d’ailleurs il travaillera plus tard, le conforte dans sa vocation. Il entre au Conservatoire de Paris à 10 ans et en ressort deux ans plus tard pour suivre notamment l’enseignement d’Arthur Grumiaux. A 14 ans, il joue au Festival de Montreux, et Henryk Szeryng, fasciné, le recommande pour remplacer un violoniste défaillant lors d’une tournée en Amérique du Sud.
Il revient sur scène au milieu des années 70 et Karajan en fera bientôt une star internationale, tandis qu’en musique de chambre il scelle son amitié avec ses compères Jean-Philippe Collard ou Gérard Caussé. Quant au reste, il doit être déjà dans votre discothèque.
Aujourd’hui c’est à son tour d’enseigner, à la Chapelle Reine Elisabeth de Bruxelles, et d’assouvir pleinement sa passion pour la direction, une discipline qu’il commença en cachette encore adolescent. On se souvient de ses merveilleux concertos de Mozart à la tête de la Camerata Academica de Salzbourg - il est désormais le chef de l’Orchestre Royal de Wallonie et le directeur musical du Kansai Philharmonic d’Osaka.
Sachez enfin que ce grand amateur de thé aime l’Italie car le moindre des voyous y est intelligent, qu’il écoute aussi bien Monteverdi que les Pink Floyd, goûte Yourcenar ou Turner, et qu’il pêche de temps à autre, quitte à rentrer bredouille... et accueillons vite à notre table notre invité du jour, Augustin Dumay !

Avec la complicité téléphonique de Bernard de Launoit, président de la Chapelle Reine Elisabeth, et Gérard Corbiau, cinéaste

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Programme musical

Ludwig van Beethoven
Romance n° 2 en fa majeur op. 50
Augustin Dumay, violon
Kansai Philharmonic Orchestra, dir. Augustin Dumay
Onyx 4101

Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n° 29 en la majeur K. 201
IV. Allegro con spirito

Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, dir. Augustin Dumay
Mirare 220

Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour violon n° 4 en ré majeur K. 218
II. Andante cantabile

Augustin Dumay, violon
Camerata Academica Salzburg, dir. Augustin Dumay
Deutsche Grammophon 457 645 2

Camille Saint-Saëns
Romance en ré bémol majeur op. 37
Harriet Langley, violon
Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dir. Christian Arming
Zig Zag Territoires 335

Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n° 2 en ré majeur Hob. VIIb 2
III. Allegro

Tatjana Vassiljeva, violoncelle
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, dir. Augustin Dumay
Mirare 220

Ludwig van Beethoven
Sonate pour violon et piano n° 4 en la mineur op. 23
III. Allegro molto

Augustin Dumay, violon
Maria Joao Pires, piano
Deutsche Grammophon 471496 2

Gérard Corbiau
Filmer la musique : Augustin Dumay
DVD Les Films du Paradoxe 1995/2009

John McLaughlin
Waltz for Katia
John McLaughlin, guitare
Augustin Dumay, violon
Warner Bros 8122 73755 2

Franz Schubert
Trio avec piano n° 2 en mi bémol majeur D. 929
III. Scherzando Allegro moderato

Augustin Dumay, violon
Frédéric Lodéon, violoncelle
Jean-Philippe Collard, piano
EMI 7 47553 2

Camille Saint-Saëns
Symphonie n° 1 en mi bémol majeur op. 2
II. Marche - Scherzo : Allegro scherzando

Kansai Philharmonic Orchestra, dir. Augustin Dumay
Onyx 4091

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