Mendelssohn : Andante et Rondo capriccioso en mi Majeur opus 14, par Aaron Pilsan
Une pièce féérique du pianiste, compositeur et chef d’orchestre allemand. Impossible de dater cette œuvre du maître « classique des romantiques ».
Vif, gai, spirituelle : le rythme effréné de ce Rondo capriccioso tient d’une écriture enjouée. Caractéristique des pièces dites féériques de Mendelssohn, il n’est pas sans rappeler le Scherzo de l’Octuor à cordes, ainsi que l’Ouverture pour le Songe d’une nuit d’été.
La partition de l’Andante et Rondo capriccioso en mi Majeur opus 14 alterne les nombreux trilles aux notes jouées staccato et à ces grandes gammes chromatiques qui procurent irrésistiblement l’ivresse. Si l’œuvre de Felix Mendelssohn ne peut pas être datée avec exactitude, elle démontre les prédispositions du jeune berlinois, qui étudie la philosophie aux côtés d’Hegel tout en se produisant au piano dès l’âge de neuf ans.
