Charpentier : Que mes divins concerts, Récitatif (Act.II, Sc.1), ext. de Les Arts Florissants H. 487
Les Arts Florissants, la Juilliard 415, Sandrine Piau interprètent sous la direction de William Christie et Paul Agnew un extrait des Arts Florissants de Marc Antoine Charpentier. En direct de la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.
Opéra de chambre (aussi appelé « idylle en musique ») de Marc Antoine Charpentier écrit en 1685, en cinq scènes, pour sept voix, sur un livret probablement écrit par Charpentier lui même et composée vers 1685 pour Marie de Lorraine, duchesse de Guise, cousine de Louis XIV.
Marc-Antoine Charpentier, qui lui était attaché, tenait le rôle de la Peinture dans cette idylle en musique qui évoque le conflit entre les Beaux Arts, protégés par la Paix (Louis XIV), et la Discorde.
Les Arts Florissants pourraient avoir été exécutés sous le nom de Ballet des Arts, en intermèdes de la tragédie Clissonus, le 6 août 1685, au Collège Louis-le-Grand.
Les Arts Florissants est un hommage à Louis XIV, qui le tenait en grande estime en dépit de ses relations épineuses avec la cour, notamment en raison de rivalités avec des compositeurs reconnus tels Lully et Delalande. Ici, les personnages allégoriques sont quatre arts très importants à l’époque : la Musique, l’Architecture, la Poésie et la Peinture. Deux symboles opposés sont omniprésents : la paix et la discorde. Les arts sont au service du roi, considéré comme celui qui maintient la paix. La discorde, furieuse de tant de prospérité, tente de briser cet équilibre ; la paix lui résiste et, avec le soutient des arts, sort victorieuse.
