Francis Poulenc : Banalités / II. Hôtel

Francis Poulenc : Banalités / II. Hôtel
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Francis Poulenc : Banalités / II. Hôtel

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Le ténor Léo Vermot-Desroches et la pianiste Yun-Ho Chen interprètent Banalités : II. Hôtel de Francis Poulenc. Extrait du concert Génération France Musique, le Live, enregistrée le 7 novembre 2020.

Composées en 1940 Banalités est un cycle de cinq mélodies pour voix et piano du compositeur Francis Poulenc, sur des poèmes de Guillaume Appolinaire. 

Chanson d’Orkenise

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Hôtel

Fagnes de Wallonie

Voyage à Paris

Sanglots

Les trois premières mélodies « Chanson d'Orkenise », « Fagnes de Wallonie » et « Sanglots » proviennent du recueil Il y a (1925). « Hôtel », écrit en 1913, a été publié dans le recueil posthume Le Guetteur mélancolique (1952). « Voyage à Paris » a été publié dans les Poèmes retrouvés des Œuvres poétiques d'Apollinaire en 1956.

Les « Banalités“ ne comptent peut-être pas parmi les œuvres majeures d’Apollinaire, mais leur ton particulier séduisit Francis Poulenc, dont les affinités artistiques avec Apollinaire se manifestèrent très tôt (dès 1919, il mettait en musique Le Bestiaire). En 1940, le compositeur retenait « Hôtel », qui devint une rêverie nonchalante, figurant fréquemment aujourd’hui au programme des récitals de mélodies françaises.

Ma chambre a la forme d’une cage
Le soleil passe son bras par la fenêtre
Mais moi qui veux fumer pour faire des mirages
J’allume au feu du jour ma cigarette
Je ne veux pas travailler — je veux fumer. etc ... 

C’est l’une de ces ritournelles auxquelles on ne prête pas forcément attention, mais qui entrent dans l’oreille et ne vous lâchent plus pendant toute une journée. Comme tous les succès populaires, on en ignore souvent le titre, on n’en connaît pas l’auteur, et ce sont des bribes approximatives des paroles qu’on chantonne presque malgré soi. Cette chansonnette qui connut ses jours de gloire il y a vingt ans était fort reconnaissable par l’accent anglo-américain de l’interprète, accent qui contribua sans doute au succès. Il s’agissait de China Forbes et du groupe « Pink Martini » dont le titre « Je ne veux pas travailler » dans l’album « Sympathique », gagna une victoire de la Musique en 1997 et fit à peu près le tour du monde, se vendant à près d’un million d’exemplaires.

C’est toujours avec un étonnement que l’on apprend que les paroles proviennent en partie d’un court poème d’Apollinaire, publié pour la première fois le 15 avril 1914 dans la revue d’avant-garde éditée à Florence “Lacerba“. Sous le titre « Hôtel », qui fait parti du cycle intitulé « Banalités »

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