Antonín Dvořák
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- Pour Charles Dutoit, chef d’orchestre bâtisseur : « L’homogénéité d’un orchestre s’obtient par des répétitions, pupitre par pupitre, puis collectives. Par le travail libre de chaque instrumentiste, qui doit perpétuellement se dépasser ».26 mars • 58 min
- Grand interprète de Bach, le pianiste et chef András Schiff souligne la liberté accordée par cet auteur qui ne donne que très peu d’indications de tempo, de dynamique ou d’ornementation dans ses partitions. Aujourd’hui : Bach, Dvořák, Dohnányi…13 mars • 58 min
- Chef d’orchestre très admiré et homme attentionné, Rafael Kubelik avait de forts principes. Il avait affirmé un jour : « Il n’est pas nécessaire d’être un dictateur pour contrôler un théâtre, on peut obtenir beaucoup des gens en étant gentil ! »5 mars • 58 min
- Sir Colin Davis a été chef principal du Symphonique de Londres pour s’occuper uniquement de musique, et pas d’administration. Il disait : « Je déteste exercer un pouvoir sur les hommes… Le chef d’orchestre est un musicien, pas un centurion ».19 fév. • 58 min
- Entre romantisme allemand et héritage slave, Dvořák et Suk offrent un miroir d’une Bohême foisonnante. Avec le grand violoniste Joachim, ils partagent un même maître : Brahms. Toutefois, d’un quatuor à un quintette, troquer son archet pour la plume ne s'avère pas toujours facile.15 fév. • Indisponible
- L’illustre chef d’orchestre Seiji Ozawa nous a quittés le 6 février. Nous écoutons quelques-uns de ses disques qui sont autant d’éclatantes réussites. La vie jaillissait de chacune de ses intentions musicales, à travers une maîtrise sans faille.12 fév. • 59 min
- Mercredi c'est le jour des enfants, et c'est aussi le jour du Petit Poucet. Saurez-vous retrouver notre personnage du jour grâce aux indices musicaux disséminés par Lionel Esparza ? Soyez attentifs et ouvrez vos oreilles, chaque détail compte !7 fév. • 1h 33
- Au programme de ce concert donné Salle Arpeggione à La Folle journée de Nantes : Le Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur op.15 de Smetana, et le Trio pour piano et cordes n°4 op.90 "Dumky" de Dvořák.3 fév. • 1h 45
- Alors que le chef américain Case Scaglione entame sa cinquième année à la tête de l'Orchestre national d'Ile-de-France, la formation francilienne explore, pour ses 50 ans, de nouveaux mondes avec une tournée anniversaire, et reste fidèle à sa devise, jouer la musique partout, et pour tous.23 janv. • 29 min
- Mathieu van Bellen, violon, Ori Epstein, violoncelle et Omri Epstein, piano, se sont liés d’amitié au Royal College de Londres et ont donné le nom d’Adolf Busch à leur trio par admiration pour cet illustre musicien qui demeure un exemple légendaire.17 janv. • 58 min
- Riccardo Chailly à la tête de l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, puis de celui du Gewandhaus de Leipzig et depuis 2015, de la Scala de Milan, renouvelle par sa forte personnalité l’interprétation de ces formations historiques.16 janv. • 58 min
- Leif Ove Andsnes en récital : Vustin, Silvestrov, Janáček, Beethoven et "Treize Impressions poétiques" de Dvořák, à la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne.8 janv. • Indisponible
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Fils du boucher-aubergiste d’un village, Antonín Dvořák apprend le violon, puis étudie à l’école d’orgue de Prague. Pendant les 10 ans où il occupe le poste d’alto solo à l’orchestre du Théâtre de Prague, il découvre le répertoire lyrique et symphonique européen, sous la baguette de chefs d’orchestre prestigieux tels Richard Wagner, Hans von Bülow, Franz Liszt ou encore Bedřich Smetana.
Grâce à son amitié avec Johannes Brahms , Leoš Janáček et Hans von Bülow**,** ses œuvres sont diffusées en Europe et il s’impose rapidement comme Le compositeur tchèque. Antonín Dvořák voyage beaucoup, en particulier en Angleterre, puis aux Etats-Unis où il dirige le Conservatoire national de New York jusqu'en 1895.
Après les décès de son père et de son ami Piotr Tchaïkovski , la nostalgie de son pays le fait revenir dans sa Bohème natale, où il se consacre dans ses dernières années au poème symphonique et à l’opéra. Il meurt le 1er mai 1904.
L’œuvre de Dvořák, au caractère parfois nostalgique mais finalement optimiste, est considérable dans tous les genres. Il a su donner ses lettres de noblesse à la musique populaire slave en l’introduisant dans les grandes formes classiques (symphonies, concertos, quatuors etc…) sans en détruire l’essence. Antonín Dvořák a su découvrir l’essence d’un art national dont la musique est restée un des meilleurs symboles, et qui permettra à ses héritiers Josef Suk, Leoš Janáček ou Bohuslav Martinů, d’atteindre une originalité profonde.
Dvorak en cinq dates :
- 1857 : étudiant à l’école d’orgue de Prague
- 1862 : nommé alto solo de l’orchestre du Théâtre de Prague
- 1878 : il envoie à Johannes Brahms, avec qui il a noué des liens d'amitié, treize Chants moraves
- 1879 : 1er de neuf voyages en Angleterre.
- 1892 : départ aux Etats-Unis. Pendant son séjour, fait prendre conscience aux Américains d’un certain patrimoine musical (chants amérindiens et noirs)
Dvorak en cinq œuvres :
- 1878 : composition des Danses slaves, qui contribuent à sa renommée.
- 1880 : Stabat Mater, création à Prague.
- 1893 : Symphonie du Nouveau Monde, création à New York.
- 1896 : Concerto pour violoncelle, création à Londres.
- 1901 : Rusalka, avant-dernier opéra de Dvořák, création le 25 mars à Prague.