Création du 3DVarius : le premier violon réalisé grâce à une imprimante 3D

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Création du 3DVarius : le premier violon réalisé grâce à une imprimante 3D

Le violon 3DVarius /Capture d'écran Youtube
Le violon 3DVarius /Capture d'écran Youtube

C’est une première : l’ingénieur et musicien français Laurent Bernadac invente le premier violon électrique imprimé en 3D. Baptisé 3DVarius, l’instrument devrait être commercialisé en 2016.

Tout droit sorti de l’imagination de Laurent Bernadac - ingénieur toulousain et violoniste professionnel - le premier violon électrique réalisé grâce à une imprimante 3D vient de voir le jour. Baptisé 3DVarius en hommage aux célèbres instruments du luthier italien Antonio Stradivari, sa fabrication a nécessité 3 ans de recherche.

Médaillé du conservatoire de Toulouse et ingénieur à l’ Insa c’est dans le but d’allier sa passion à son savoir-faire que Laurent Bernadac s’est engagé dans la création de ce violon au «* son de haute qualité * »

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*« J’ai toujours trouvé quelques défauts au violon électrique, son poids me gênait et le fait que l’on ne puisse pas utiliser son propre coussin aussi. Du coup, j’ai voulu créer quelque chose qui me ressemblait », * explique –t-il.

Après plusieurs essais infructueux avec de l’aluminium, le 3DVarius est finalement conçu en résine translucide, ce qui permet un son de haute qualité et davantage de compatibilité avec l’imprimante 3D.

Réalisé en une seule pièce – contrairement à certains modèles déjà créés en pièces détachées - son poids, tout aussi léger qu’un instrument classique, n’excède pas les 450 grammes. Une demi-journée est nécessaire au montage de l’instrument qui aujourd’hui s’impose comme « *le premier violon électrique imprimé en 3D. » *

« Il y a déjà eu des tests auparavant grâce à l’impression 3D mais le prototype était trop lourd, il était impossible d’en jouer » explique Laurent Bernadac.

Le premier exemplaire est imprimé en mars dernier dans une entreprise de Colomiers.
Succès immédiat : grâce à quelques vidéos mises en ligne au début du moins août, Laurent Bernadac, qui n’avait pas envisagé la commercialisation de l’instrument, a déjà enregistré une centaine de précommandes.

Si le coût du prototype s’élevait à 10.000 euros, son prix à la vente sera réévalué en deçà. D’ici à la fin de l’année, la société toulousaine 3DVarius lancera une opération de financement participatif en vue de la commercialisation de l’instrument.

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