Alain Altinoglu nouveau directeur musical du théâtre de la Monnaie

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Alain Altinoglu nouveau directeur musical du théâtre de la Monnaie

Le théâtre de la Monnaie (Bruxelles) a officialisé mercredi 2 septembre la nomination du chef Alain Altinoglu à la direction musicale. Fonction qu’il assume dès à présent.

Vacant depuis la démission de Ludovic Morlot en décembre 2014, le poste de directeur musical du théâtre de la Monnaie à Bruxelles est désormais occupé par Alain Altinoglu. L’annonce a été officialisée ce mercredi 2 septembre sur les réseaux sociaux de l’institution.

A 39 ans, le chef ajoute un nouveau challenge à sa carrière. Après avoir dirigé cet été Wagner à Bayreuth (il est le premier français à y séjourner depuis Boulez), Alain Altinoglu trouve un théâtre de la Monnaie en situation difficile. L’orchestre se remet mal du départ de Kazushi Ono en 2008 et multiplie les confrontations avec ses successeurs, ce dont témoigne la démission de Ludovic Morlot commenté de la manière suivante : « je ne peux que constater que l’orchestre et moi-même n’avons pas réussi à partager une vision artistique commune ».

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L’autre grande difficulté à laquelle Alain Altinoglu devra faire face est financière. Peu de temps après l’annonce du départ de Ludovic Morlot, le directeur **Peter de Caluwe ** annonçait des mesures d’économie pour répondre au programme d’austérité du gouvernement fédéral belge : réduction du nombre de productions et abandon des spectacles de danse.

S’il ne peut plus être considéré comme « l’étoile montante » du classique, tant son nom est maintenant connu et reconnu de tous, Alain Altinoglu n’en finit plus de faire parler de lui. Le chef d’orchestre a notamment prouvé ses qualités dans une multitude de salles prestigieuses comme l**’** Opéra de Paris**, ** le théâtre des Champs-Elysées**, ** l**’** Opéra de San Francisco**, ** l**’** Opéra de Zurich, et au théâtre de la Monnaie de Bruxelles où – en 2012 – il dirige Cendrillon.

« Au pupitre de direction, Alain Altinoglu réalise un écrin sonore pour les chanteurs. Il ne couvre jamais les voix et emmène ses troupes avec une belle alacrité pendant toutes les parties de ballet. C’est un musicien efficace, décidé, qui peut faire preuve de gaillardise » écrivait à son sujet je journaliste Philippe Dewolf.

France Musique avait d’ailleurs reçu le chef à plusieurs reprises - dans La Matinale et dans Le Magazine - au moment où ce dernier dirigeait le Don Giovanni de Mozart à l’Opéra Bastille

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